Il était 9 heures du matin un samedi de la fin mars, lorsqu'Aster, une maman de sept enfants, détourne le regard de sa cuisinière vers la chambre qu'elle partageait avec son mari et découvre avec horreur qu'elle est en train de prendre feu.
Elle ne se souvient plus de grand-chose après cela, à part la fumée qui s'échappait de sa maison qu'elle occupait dep
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Les systèmes alimentaires durables - les réseaux nécessaires pour produire et transformer les aliments et garantir qu'ils atteignent les consommateurs en qualité et en quantité optimales - sont essentiels à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu'à l'adaptation aux effets de la crise climatique et à la réduction de notre impact sur la planète.
Plus de 31 millions de personnes dans la région devraient être en situation d'insécurité alimentaire - et incapables de se nourrir pendant la saison de soudure de juin-août, période précédant la prochaine récolte et au cours de laquelle les réserves alimentaires sont épuisées.
"Il y a quelques années, je pêchais très près de la côte et il y avait beaucoup de poissons", raconte Ranobolée, une pêcheuse qui vit à Faux Cap, un village pittoresque de la côte sud de Madagascar.
Le PAM a besoin de 161 millions de dollars américains au cours des 6 prochains mois afin d'éviter une suspension de son programme d'aide aux réfugiés et fournir une assistance vitale aux communautés touchées par la crise au Tchad, dont 519 000 réfugiés soudanais et centrafricains.
Les communautés de réfugiés au Tchad sont déjà confrontées à des niveaux de malnutrition sévères, certaines régions
Comme partout ailleurs dans le monde, les mesures de prévention de la COVID-19 (restrictions des déplacements à titre d’exemple) ont affecté les activités de subsistance des familles. Les réfugiés et les ménages déplacés ne sont pas épargnés par les effets socioéconomiques de cette crise. Certaines familles dépendent d’activités précaires et peinent à joindre les deux bouts.