L’hélicoptère birotor qui atterrit sur la piste d’atterrissage poussiéreuse de Fada N’gourma change la donne pour les communautés souffrant de faim à l’est du Burkina Faso.
Au Tchad, la Directrice exécutive a pu constater de visu que les conflits, les chocs climatiques et les coûts élevés des denrées alimentaires et des carburants poussent des millions de personnes à souffrir de faim et de malnutrition aiguës. Le Tchad accueille la plus grande population de réfugiés de tous les pays de l'Afrique de l'Ouest et centrale et est également en proie à une insécu
Plus de 800.000 personnes sont déplacées au Sud Soudan par le conflit qui a éclaté le 15 décembre 2013. Ce chiffre inclut 68 000 personnes qui ont trouvé refuge sur les bases des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. 254 000 réfugiés ont traversé la frontière vers les pays voisins dans l’espoir de trouver un refuge et de la nourriture.
Selon de nouveaux chiffres du Programme alimentaire mondial (PAM), jusqu'à 24 millions de personnes pourraient se retrouver en situation de famine au cours des 12 prochains mois ; l'organisation des Nations unies étant contrainte de procéder à des coupes drastiques dans la plupart de ses opérations en raison de l'effondrement de son financement.
La nouvelle étude du PAM conclut que chaque r
L’odeur âcre des haricots bouillants et de l’ugali (farine de maïs) brûlée qui flotte dans les couloirs est celle dont je me souviens de mon enfance dans un internat gouvernemental à Dar es Salaam, la capitale de la Tanzanie.
Parfois, l’odeur se transformait en chou bouillant et riz brûlé.
Situation préoccupante
Le PAM est particulièrement inquiet de la situation dans certaines zones très peuplées où environ 150 000 personnes vivraient dans la brousse, se nourrissant de ce qui pousse à l’état sauvage dans ces régions.
Suite à une visite conjointe de deux jours au Soudan du Sud, le Haut Commissaire pour les Réfugiés, António Guterres, et la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin, ont déclarés que tout le monde – les agences humanitaires, les donateurs et les parties au conflit doivent faire le nécessaire pour que les civils touchés par la violence continuent à recevoir de l’aide.