Christine, son fils et sa mère font partie des 100 000 réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, qui vivent dans un camp du nord-ouest de l'Ouganda, desservi par le Programme Alimentaire Mondial et ses partenaires.
Des enfants crient de faim et meurent de malnutrition. Les gens s'exposent à des coups de feu pour atteindre les convois humanitaires, et survivent grâce au fourrage pour animaux et à une soupe à base de feuilles et d'herbe.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) s'efforce de relier les programmes de protection sociale et de réduction des risques de catastrophe des gouvernements et des partenaires à un ensemble plus complet d'outils innovants, notamment la gestion des risques de catastrophe, le transfert des risques et l'inclusion financière.
Un sourire timide illumine le visage de Rainatou lorsqu'elle évoque son ancien métier : le tissage de nattes peules traditionnelles dans sa maison du nord du Burkina Faso. Koumba, une autre Burkinabé, est hantée par son départ brutal de la partie occidentale du pays, après que des assaillants armés ont tué ses voisins au cours d'une des nombreuses vagues de violence.
Dans les rues de Paoua, l'on retrouve la chaleur habituelle des villages. On croise des enfants qui jouent, des chasseurs et des cultivateurs qui reviennent des champs.