"Les besoins humanitaires ont atteint un niveau record au Soudan et il n'y a toujours aucun signe de fin de conflit", déclare Eddie Rowe, directeur de pays du PAM au Soudan.
"Le PAM fait tout son possible pour apporter une aide vitale à des millions de personnes au Soudan et à des milliers d'autres qui ont fui vers les pays voisins, mais nous ne pouvons pas le faire seuls.
Le Programme alimentaire mondial est fier de travailler avec plus de 1 000 organisations non gouvernementales (ONG) dans le monde entier, des petits groupes communautaires aux grandes organisations humanitaires internationales.
Les conflits, les chocs économiques, les extrêmes climatiques et la flambée des prix des engrais se combinent pour créer une crise alimentaire d'une ampleur sans précédent. Pas moins de 783 millions de personnes souffrent de faim chronique.
Le PAM n'ayant pas de source de financement indépendante, tous les dons en espèces ou en nature doivent être accompagnés de l'argent nécessaire pour transporter, gérer et suivre l'aide alimentaire du PAM :
Gouvernements
Au cours de l’année écoulée, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a connu le pire déficit de financement de ses 60 ans d’histoire : nous n’avons collecté que 7,5 milliards de dollars sur les 23,5 milliards de dollars prévus.
Cela a entraîné une réduction colossale du nombre de personnes que nous servons.
Que se passerait-il si les fusils se taisaient et si la violence s'arrêtait soudainement ?
À l'occasion de la Journée internationale de la paix, nous avons posé cette question aux directeurs pays du PAM en Ukraine, en Haïti et en République démocratique du Congo - trois pays où les troubles ont aggravé la faim et brisé des vies et des avenirs.
Voici leurs réflexions sur les retombées de
Une grave crise de financement met en péril les progrès réalisés grâce aux niveaux records d’aide alimentaire fournis à la suite de la prise de pouvoir par les talibans en 2021 et de la crise économique qui a suivi.