“Les approvisionnements en nourriture et en eau sont minimes à Gaza et seule une fraction de ce qui est nécessaire arrive par les frontières. Avec l'hiver qui approche, les abris dangereux et surpeuplés, et le manque d'eau potable, les civils sont confrontés au risque immédiat de mourir de faim”, a déclaré McCain, Directrice générale du PAM.
Le printemps marque le début d’un nouveau départ pour de nombreuses personnes dans l’hémisphère Nord. C’est peut-être aussi un rappel que les saisons sont fragiles, alors qu'elles sont traditionnellement considérées comme allant de soi.
Les étés se transforment en hivers et les hivers en étés.
Les conflits, les chocs économiques, les extrêmes climatiques et la flambée des prix des engrais se combinent pour créer une crise alimentaire d'une ampleur sans précédent. Pas moins de 783 millions de personnes souffrent de faim chronique.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.
Confusion dans les entrepôts, aux points de distribution, avec des milliers de personnes affamées et désespérées, dans les supermarchés aux étagères vides et dans les abris surpeuplés avec des salles de bains pleines à craquer.
Le rapport annuel, présenté officiellement cette année dans le cadre de la réunion ministérielle du groupe du G20 chargé de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté qui se déroule au Brésil, alerte sur le fait que le monde n’est pas du tout en bonne voie pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 2, Faim zéro, à l’horizon 2030.