La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.
Un sourire timide illumine le visage de Rainatou lorsqu'elle évoque son ancien métier : le tissage de nattes peules traditionnelles dans sa maison du nord du Burkina Faso. Koumba, une autre Burkinabé, est hantée par son départ brutal de la partie occidentale du pays, après que des assaillants armés ont tué ses voisins au cours d'une des nombreuses vagues de violence.
« Sans approvisionnement supplémentaire en carburant, les boulangeries travaillant avec le PAM ne seront plus en mesure de produire du pain. Seules deux de nos boulangeries sous contrat disposent actuellement de combustible pour produire du pain, et demain, il n'y en aura peut-être plus aucune », a déclaré le représentant du PAM en Palestine, Samer Abdeljaber.
Depuis 2018, le PAM travaille en étroite collaboration avec les gouvernements nationaux et les partenaires sur un programme de résilience intégré dans les pays du Sahel, notamment au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, en Mauritanie et au Niger.
Cette contribution permettra à la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et au Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) de rassembler et d'étendre leurs initiatives et expertises complémentaires dans la mise en œuvre du Partenariat pour la résilience du Sahel (2023-2027) ciblant les personnes les plus vuln
L'insécurité alimentaire a atteint son niveau le plus élevé depuis 10 ans en Afrique de l'Ouest et Centrale, avec plus de 47 millions de femmes, d'hommes et d'enfants dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins alimentaires et nutritionnels de base entre juin et septembre 2023.