Au cours de l’année écoulée, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a connu le pire déficit de financement de ses 60 ans d’histoire : nous n’avons collecté que 7,5 milliards de dollars sur les 23,5 milliards de dollars prévus.
Cela a entraîné une réduction colossale du nombre de personnes que nous servons.
Ce document montre comment la structure globale du PAM pour la transformation des systèmes alimentaires est adapté au contexte de la région de l'Afrique de l'Ouest.
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte.
"Cela n'a pas toujours été le cas.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’organisation Internews sont en train de restaurer quatre stations de radio communautaires endommagées par l’ouragan, afin de leur permettre de diffuser à nouveau des messages humanitaires localement.
Le PAM pourrait soutenir 12 millions de personnes dans le cadre de cette réponse d’urgence si un financement adéquat est disponible. Mais la diminution des ressources pour les opérations humanitaires signifie que, malgré des besoins presque records, le PAM est contraint de cibler moins de personnes que prévu.
En outre, si les opérations du PAM sont suspendues, les succès obtenus dans la lutte contre la malnutrition en Mauritanie ces dernières années seront mis en péril.
Inquiétudes
Le PAM a besoin de 14,4 millions de dollars supplémentaires pour financer ses opérations en Mauritanie cette année.