"Ma mère me dit que le prix de la nourriture augmente"
"Je sais que mes parents ont eu peur à ce moment-là quand on a quitté le Mali". C’est ce sentiment que les parents d’Aicha, 10 ans, lui ont transmis en témoignage lorsqu’elle arrivait au camp de Mbera à l’âge de deux ans.
Les conflits, les chocs économiques, les extrêmes climatiques et la flambée des prix des engrais se combinent pour créer une crise alimentaire d'une ampleur sans précédent. Pas moins de 783 millions de personnes souffrent de faim chronique.
Cette contribution, d’une valeur de 8,4 millions d’euros, permettra de soutenir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de plus de 469 000 personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.
Au Tchad, la Directrice exécutive a pu constater de visu que les conflits, les chocs climatiques et les coûts élevés des denrées alimentaires et des carburants poussent des millions de personnes à souffrir de faim et de malnutrition aiguës. Le Tchad accueille la plus grande population de réfugiés de tous les pays de l'Afrique de l'Ouest et centrale et est également en proie à une insécu
La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.
Ce document montre comment la structure globale du PAM pour la transformation des systèmes alimentaires est adapté au contexte de la région de l'Afrique de l'Ouest.
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Cette visite traduit l’intérêt de la France à mieux accompagner les actions du Gouvernement dans cette région. Pour l’année 2018, une première contribution de la France de 900 000 € versée au PAM permettra de soutenir, entre autres, les éleveurs et petits producteurs locaux.