Il n’est même pas midi à Satara, un village isolé de la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger, et le thermomètre oscille déjà autour de 40 degrés Celsius. La route non pavée menant au village est cahoteuse et sablonneuse.
Le «Grand Sud» de Madagascar ressemble à un film de science-fiction - totalement sec, inhabitable et désert. La terre a souffert de plusieurs années de sécheresse consécutives. Mais les habitants disent que cette année a été pire que toute autre.
J'ai rencontré des personnes âgées qui ont vécu ici toute leur vie.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) est dirigé par le Conseil d'administration du PAM, qui se compose de 36 États membres et assure un soutien intergouvernemental, la direction et la supervision des activités du PAM.
Après une crise alimentaire sans précédent en 2022, le Niger reste confronté à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, avec deux millions de personnes ayant eu un accès irrégulier à des aliments sains et nutritifs au cours du dernier trimestre 2022, selon le Cadre harmonisé d’analyse de la sécurité alimentaire de novembre dernier.
Deux convois ont traversé la frontière du Tchad vers le Darfour fin mars, transportant une aide alimentaire et nutritionnelle à environ 250 000 personnes confrontées à une faim aiguë dans le Nord, l'Ouest et le Centre du Darfour.
Selon l'analyse du PAM, près de 345 millions de personnes sont actuellement confrontées à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, soit une augmentation de près de 200 millions depuis le début de l'année 2020. Parmi elles, 43 millions sont au bord de la famine.
La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.
"Ma mère me dit que le prix de la nourriture augmente"
"Je sais que mes parents ont eu peur à ce moment-là quand on a quitté le Mali". C’est ce sentiment que les parents d’Aicha, 10 ans, lui ont transmis en témoignage lorsqu’elle arrivait au camp de Mbera à l’âge de deux ans.