Avec un monde encore sous le choc de la pandémie de Covid-19 et plus de 3,5 millions de réfugiés supplémentaires en Europe au cours des trois dernières semaines, une onde de choc sans précédent se répercute sur le système alimentaire mondial.
Outre l'énorme opération du PAM actuellement en cours en Ukraine et l'impact sur les pays voisins, la crise a provoqué une explosion des coûts opérationne
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.
Après les confinements liés au coronavirus et le revers économique de la guerre en Ukraine, les repas scolaires ont fortement rebondi et atteignent aujourd’hui un nombre record d'écoliers dans le monde.
Pourtant, même si de nombreux gouvernements renforcent leurs engagements en faveur des repas scolaires, certains des plus pauvres ont du mal à les financer.
L’hélicoptère birotor qui atterrit sur la piste d’atterrissage poussiéreuse de Fada N’gourma change la donne pour les communautés souffrant de faim à l’est du Burkina Faso.
La dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger a déclenché des mouvements de réfugiés vers le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo.
Ce nouveau financement permettra au PAM de continuer à fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle vitale à 92 100 personnes parmi les réfugiés les plus vulnérables, les rapatriés, les personnes déplacées internes et les communautés d'accueil.