Le rapport annuel, présenté officiellement cette année dans le cadre de la réunion ministérielle du groupe du G20 chargé de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté qui se déroule au Brésil, alerte sur le fait que le monde n’est pas du tout en bonne voie pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 2, Faim zéro, à l’horizon 2030.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.
Après les confinements liés au coronavirus et le revers économique de la guerre en Ukraine, les repas scolaires ont fortement rebondi et atteignent aujourd’hui un nombre record d'écoliers dans le monde.
Pourtant, même si de nombreux gouvernements renforcent leurs engagements en faveur des repas scolaires, certains des plus pauvres ont du mal à les financer.
En Ukraine, c'est l'ampleur des choses qui frappe le plus - l'ampleur du défi, de la menace, du pays lui-même.
"Nous passons des jours en déplacement chaque mois", déclare Matthew Hollingworth, représentant et directeur pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Ukraine. "Et je veux dire cela littéralement - des jours à voyager, sur la route.
Les impacts combinés de la sécheresse, du conflit, de la COVID-19 et de la crise économique ont gravement affecté les vies, les moyens de subsistance et l'accès des populations à la nourriture.