Dans la province de Cunene, la contribution aidera le PAM à fournir des produits nutritifs à près de 700 enfants de moins de deux ans et 3 200 femmes enceintes où qui allaitent, pour prévenir et traiter la malnutrition aiguë entre janvier et juillet 2023.
Il n’est même pas midi à Satara, un village isolé de la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger, et le thermomètre oscille déjà autour de 40 degrés Celsius. La route non pavée menant au village est cahoteuse et sablonneuse.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.
Le soutien de l'UE aux activités de nutrition du PAM intervient à un moment clé. La dernière enquête nutritionnelle, menée cette année conjointement par le PAM et le HCR, a révélé que les taux de malnutrition aiguë globale (MAG) chez les enfants sahraouis réfugiés de moins de cinq ans ont atteint 7,6% en 2019 contre 4,7% en 2016.
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Jusqu'à présent, l'intensification opérationnelle a permis d'éviter les pires conséquences de la crise de la faim en Somalie. Mais la situation sur le terrain reste désastreuse, des vies et des moyens de subsistance étant perdus.