Matthew Hollingworth a déjà vu tout cela.Des gens désespérés en mouvement, fuyant, le ciel devenu rouge orangé à cause des bombardements. Des familles entassées dans des abris rudimentaires et des quartiers informels, leurs maisons et quartiers en ruines.
Plus de 25 millions de personnes au Soudan, au Soudan du Sud et au Tchad sont piégées dans une spirale de détérioration de la sécurité alimentaire. Le PAM est incapable de fournir une aide alimentaire d'urgence suffisante aux communautés désespérées du Soudan qui sont prises au piège par les combats en raison de la violence incessante et de l'ingérence des parties belligérantes.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) travaille 24 heures sur 24 pour fournir une aide alimentaire aux communautés soudanaises confrontées à une faim aiguë. La priorité du PAM est de fournir une aide vitale dans 14 régions du pays aux personnes qui sont tombées dans la famine ou risquent de sombrer dans la famine après 500 jours de conflit incessant.
Il est presque midi par une journée caniculaire de la fin d'un mois d’août – 53°C. Nous suivons Jermal, un agriculteur de Bassorah, en Irak, sur un sentier étroit jusqu'à sa serre. Nos pas soulèvent la poussière de la terre craquelée et sépia.
Au cours de l’année écoulée, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a connu le pire déficit de financement de ses 60 ans d’histoire : nous n’avons collecté que 7,5 milliards de dollars sur les 23,5 milliards de dollars prévus.
Cela a entraîné une réduction colossale du nombre de personnes que nous servons.
Alors que les combats font rage dans la capitale, le PAM a pu atteindre près de 300 000 personnes au cours des dix premiers jours de mars, avec des repas chauds essentiels, des distributions de nourriture, des transferts monétaires et des repas dans les écoles.
Les récents accords entre Haïti et le Kenya permettant le déploiement d'une mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti so