Avec un monde encore sous le choc de la pandémie de Covid-19 et plus de 3,5 millions de réfugiés supplémentaires en Europe au cours des trois dernières semaines, une onde de choc sans précédent se répercute sur le système alimentaire mondial.
Outre l'énorme opération du PAM actuellement en cours en Ukraine et l'impact sur les pays voisins, la crise a provoqué une explosion des coûts opérationne
Grâce à une contribution de 23 millions de dollars de la Suède et en s'appuyant sur l'expertise des trois agences des Nations unies, le projet permettra d'améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 144 800 personnes, en particulier des femmes et des enfants.
La suspension de l'aide arrive au pire moment possible pour la population du Soudan du Sud alors que le pays fait face à une année de faim sans précédent.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.
« Ce partenariat est né des efforts du ministère pour renforcer le système PDS, » explique Edward Kallon, le Directeur du PAM en Irak. « Le PAM, avec plus de 40 ans d’expérience en matière d’assistance alimentaire internationale, peut contribuer et améliorer la gestion des distributions.
Il est presque midi par une journée caniculaire de la fin d'un mois d’août – 53°C. Nous suivons Jermal, un agriculteur de Bassorah, en Irak, sur un sentier étroit jusqu'à sa serre. Nos pas soulèvent la poussière de la terre craquelée et sépia.
"L'impact de ce conflit s'étend sur trois pays - le Soudan, le Soudan du Sud et le Tchad - et a engendré la plus grande crise de déplacement au monde. Près d'un an après le début de la guerre, rien n'indique que le nombre de familles fuyant les frontières va diminuer.