Sur ces 14 districts, qui sont désormais en état d'alerte pour une crise de malnutrition infantile, six ne disposent actuellement d'aucune ressource ou capacité pour répondre aux besoins aigus des enfants. Les deux agences des Nations unies ont également noté que la violence et l'insécurité exacerbent les déplacements de population, entravent l'accès humanitaire et provoquent une hausse des p
Des enfants crient de faim et meurent de malnutrition. Les gens s'exposent à des coups de feu pour atteindre les convois humanitaires, et survivent grâce au fourrage pour animaux et à une soupe à base de feuilles et d'herbe.
En raison de l'impact combiné de la violence, de l'insécurité, des déplacements de population, de l'accès limité à la nourriture, aux services de santé, d'eau et d'assainissement, de la hausse des prix des denrées alimentaires, ainsi que des répercussions socio-économiques de la pandémie de COVID-19, 27 localitéss[1] réparties dans 14 districts sanitaires du pays affichent actuellement des niveaux
par Marcus Prior
« Les rues sont bien plus calmes que d’habitude. Les habitants sont nerveux. Ils s’inquiètent de la suite », a ajouté Schaller.
L’est de la RDC vit une époque troublée. Les affrontements violents, qui ont eu lieu depuis la fin du mois d’août dans l’arrière-pays, à l’extérieur de la capitale de la province, ont probablement déplacé 200 000 personnes.