«Fournir un soutien nutritionnel adéquat aux patients séropositifs peut faire la différence entre la vie et la mort», déclare la directrice exécutive du PAM Josette Sheeran. «Lorsque des patients malnutris n’ont pas aux accès aux aliments appropriés, le traitement ne fonctionne pas et des foyers entiers souffrent.
Il n’est même pas midi à Satara, un village isolé de la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger, et le thermomètre oscille déjà autour de 40 degrés Celsius. La route non pavée menant au village est cahoteuse et sablonneuse.
Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte.
"Cela n'a pas toujours été le cas.
Après une crise alimentaire sans précédent en 2022, le Niger reste confronté à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, avec deux millions de personnes ayant eu un accès irrégulier à des aliments sains et nutritifs au cours du dernier trimestre 2022, selon le Cadre harmonisé d’analyse de la sécurité alimentaire de novembre dernier.
Le monde produit suffisamment de nourriture pour nourrir tous les habitants de la planète. Pourtant, 345 millions de personnes sont menacées de famine.
"Il y a quelques années, je pêchais très près de la côte et il y avait beaucoup de poissons", raconte Ranobolée, une pêcheuse qui vit à Faux Cap, un village pittoresque de la côte sud de Madagascar.
La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.