Les États-Unis font un don record de 56 millions de dollars pour renforcer les activités de nutrition du PAM en Éthiopie
«Fournir un soutien nutritionnel adéquat aux patients séropositifs peut faire la différence entre la vie et la mort», déclare la directrice exécutive du PAM Josette Sheeran. «Lorsque des patients malnutris n’ont pas aux accès aux aliments appropriés, le traitement ne fonctionne pas et des foyers entiers souffrent. Cette généreuse contribution de PEPFAR va permettre de porter assistance à un plus grand nombre de personnes, de prévenir la transmission materno-infantile et d’aider les familles et les communautés en assurant une sécurité alimentaire durable.»
Grâce à cette généreuse donation de PEPFAR, le PAM va pouvoir travailler dans de nouvelles zones d’Ethiopie, soit les régions les moins développées du pays que sont Afar, Beni Shangul, Gumuz, Somali et Gambella. L’objectif y sera d’améliorer l’état nutritionnel, le taux de réussite des traitements et la qualité de vie des personnes séropositives. Cela permettra d’accroître la sécurité alimentaire et financière, d’apporter un soutien aux enfants exposés au VIH et de contribuer à prévenir la transmission materno-infantile du virus.
Les activités actuelle VIH/SIDA du PAM complètent les traitements dans les zones urbaines du pays. Ces activités comprennent des évaluations, un soutien psychologique et une assistance alimentaire destinés aux malnutris. Elles se basent sur une approche durable qui met l’accent sur l’importance des filets de protection sociale et des activités économiques pour les foyers touchés. De 2008 à 2010, ces activités ont permis de porter assistance à 355 000 séropositifs et personnes atteintes du SIDA dans 23 villes d’Ethiopie. Le don de PEPFAR permettra au PAM d’atteindre 375 000 personnes vulnérables supplémentaires pendant les 5 prochaines années dans tout le pays.
L’assistance alimentaire et nutritionnelle est un moyen essentiel et économique d’augmenter le taux de réussite des traitements antirétroviraux (ARV), permettant ainsi un rétablissement nutritionnel tout en minimisant les conséquences socio-économiques du VIH et de la tuberculose (TB). Par ailleurs, ce type d’assistance augmente les chances que les patients adhèrent au traitement, réduisant par là même les risques de devoir faire appel à des traitements supplémentaires, plus coûteux.
«Nous avons observé que les patients séropositifs, qui sont malnutris en début de traitement, ont davantage de risques de mourir que les patients correctement nourris,» explique Martin Bloem, responsable Politique, Stratégie, Nutrition et Sida au PAM. «En collaborant avec PEPFAR, nous pouvons garantir que les bénéficiaires en Ethiopie partent sur de bonnes bases pour reprendre une vie saine et productive.»
En 2010, le PAM a soutenu 2.5 millions de bénéficiaires dans 47 pays dans le cadre de programmes VIH et TB, lesquels ont permis d’apporter un soutien nutritionnel et alimentaire à quelques 500 000 séropositifs dans le cadre de leur traitement ARV ou TB. En fournissant la bonne nourriture au bon moment, le PAM s’efforce de maximiser le succès de sa politique de soutien aux individus et aux communautés.