Au Tchad, la Directrice exécutive a pu constater de visu que les conflits, les chocs climatiques et les coûts élevés des denrées alimentaires et des carburants poussent des millions de personnes à souffrir de faim et de malnutrition aiguës. Le Tchad accueille la plus grande population de réfugiés de tous les pays de l'Afrique de l'Ouest et centrale et est également en proie à une insécu
La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.
Ce document montre comment la structure globale du PAM pour la transformation des systèmes alimentaires est adapté au contexte de la région de l'Afrique de l'Ouest.
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte.
"Cela n'a pas toujours été le cas.
Le PAM pourrait soutenir 12 millions de personnes dans le cadre de cette réponse d’urgence si un financement adéquat est disponible. Mais la diminution des ressources pour les opérations humanitaires signifie que, malgré des besoins presque records, le PAM est contraint de cibler moins de personnes que prévu.