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« En ces temps difficiles, le PAM a un rôle encore plus important à jouer », affirme Purnima Kashyap, directrice du bureau du PAM au Yémen.

A cause du conflit au nord du pays et de l’afflux constant de réfugiés de la Corne de l’Afrique, le Yémen est confronté à de nombreux défis humanitaires.

Les conflits se sont intensifiés sur plus de 40 lignes de front, le coût des denrées alimentaires de base est à son point le plus élevé et la monnaie a perdu 25 % de sa valeur rien qu'en 2020, soit 70 % par rapport à sa valeur d'avant-guerre.

Le nouveau rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) pour le Yémen révèle que des foyers de quasi-famine (phase 5 de l’IPC) sont réapparus pour la première fois en deux ans.

Ce programme, qui doit contribuer à réduire la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition ainsi que la discrimination sexuelle dans l’accès à l’éducation, bénéficiera à plus d’un million de Yéménites.

“La faim est à la hausse au Yémen et l’augmentation des prix des denrées alimentaires combinée à l’insécurité font des ravages sur de nombreuses familles”, a déclaré Lubna Alaman, Représentant du PAM au Yémen.   L’étude du PAM sur la sécurité alimentaire révèle que 22% de la population - quelque cinq millions de personnes - vivent dans une insécurité alimentair

Les grues, qui seront opérationnelles immédiatement, sont nécessaires de toute urgence pour renforcer la capacité du port d’Al Hudaydah car il gère environ 70% des importations du Yémen, y compris les approvisionnements alimentaires et humanitaires indispensables.

« Le PAM lance un appel à toutes les parties au conflit à permettre un passage sécuritaire de l’assistance alimentaire pour tous les civils dans le besoin dans toutes les zones de Taïz », a déclaré Muhannad Hadi, Directeur régional du PAM pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Europe de l’Est et l’Asie Centrale.« La situation préca

Le PAM a expédié des vivres pour plus de 400 000 personnes durant la pause de 120 heures, et a réussi à atteindre des zones  précédemment inaccessibles, mais n’a atteint que la moitié des 738 000 personnes qu’il espérait toucher.

Alors que la plupart des habitants de la ville de Durayhimi ont fui, près de 200 civils sont encore sur place et demeurent très vulnérables alors que les combats continuent de faire rage autour d'eux. Aucun établissement de santé n’est fonctionnel et les magasins sont vides. Par ailleurs, il est très difficile pour la population de trouver de quoi se nourrir.