«Fournir un soutien nutritionnel adéquat aux patients séropositifs peut faire la différence entre la vie et la mort», déclare la directrice exécutive du PAM Josette Sheeran. «Lorsque des patients malnutris n’ont pas aux accès aux aliments appropriés, le traitement ne fonctionne pas et des foyers entiers souffrent.
Pour la première fois au Sahel, 45 000 personnes connaitront des niveaux de faim catastrophiques (phase 5) - à un pas de la famine - dont 42 000 au Burkina Faso et 2 500 au Mali.
Les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, du COVID-19 et des prix élevés des denrées alimentaires continuent d'aggraver la faim et la malnutrition dans la région.
Après une crise alimentaire sans précédent en 2022, le Niger reste confronté à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, avec deux millions de personnes ayant eu un accès irrégulier à des aliments sains et nutritifs au cours du dernier trimestre 2022, selon le Cadre harmonisé d’analyse de la sécurité alimentaire de novembre dernier.
Selon l'analyse du PAM, près de 345 millions de personnes sont actuellement confrontées à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, soit une augmentation de près de 200 millions depuis le début de l'année 2020. Parmi elles, 43 millions sont au bord de la famine.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) est dirigé par le Conseil d'administration du PAM, qui se compose de 36 États membres et assure un soutien intergouvernemental, la direction et la supervision des activités du PAM.
La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.
Ce financement jouera un rôle essentiel en permettant au PAM de fournir une assistance vitale à des milliers d'enfants de moins de cinq ans ainsi qu'à des femmes et des jeunes filles enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë dans le Sindh et le Baloutchistan.
Bien que les crues se soient retirées dans la plupart des régions du Pakistan à la suite des inondations sans précédent de
"Ma mère me dit que le prix de la nourriture augmente"
"Je sais que mes parents ont eu peur à ce moment-là quand on a quitté le Mali". C’est ce sentiment que les parents d’Aicha, 10 ans, lui ont transmis en témoignage lorsqu’elle arrivait au camp de Mbera à l’âge de deux ans.