PORT-AU-PRINCE - Les responsables de l'UNICEF et du Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies ont mis fin aujourd'hui à leurs missions en Haïti, appelant à un soutien beaucoup plus important pour les enfants et les familles très vulnérables qui sont confrontés à une violence endémique, à des catastrophes naturelles fatales et à une résurgence du choléra.
"La crise de la faim en Haït
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Il n’est même pas midi à Satara, un village isolé de la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger, et le thermomètre oscille déjà autour de 40 degrés Celsius. La route non pavée menant au village est cahoteuse et sablonneuse.
L'entrepôt était utilisé pour stocker une partie des fournitures humanitaires déchargés des camions en provenance d'Égypte avant leur distribution aux familles déplacées.
Sur ces 14 districts, qui sont désormais en état d'alerte pour une crise de malnutrition infantile, six ne disposent actuellement d'aucune ressource ou capacité pour répondre aux besoins aigus des enfants. Les deux agences des Nations unies ont également noté que la violence et l'insécurité exacerbent les déplacements de population, entravent l'accès humanitaire et provoquent une hausse des p