Que se passerait-il si les fusils se taisaient et si la violence s'arrêtait soudainement ?
À l'occasion de la Journée internationale de la paix, nous avons posé cette question aux directeurs pays du PAM en Ukraine, en Haïti et en République démocratique du Congo - trois pays où les troubles ont aggravé la faim et brisé des vies et des avenirs.
Voici leurs réflexions sur les retombées de
L'appel mondial #football4ukraine intervient à un moment où près d'un quart de la population ukrainienne - plus de 10 millions de personnes - a été forcée de quitter son domicile. Quelque 3,9 millions de réfugiés ont été contraints de fuir le pays, ce qui en fait la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale.
Goodeed est une plateforme de dons en ligne qui permet aux internautes de contribuer au financement d’un projet ou d’une association humanitaire en un « clic » après le visionnement d’une courte annonce publicitaire.
"Malgré une situation sécuritaire exceptionnellement complexe, le PAM prend des mesures importantes pour rétablir les chaînes d'approvisionnement humanitaires tout en fournissant une assistance désespérément nécessaire, même dans les quartiers les plus difficiles de Port-au-Prince", a déclaré Jean-Martin Bauer, Directeur du PAM en Haïti.
"Ces améliorations doivent être étendues aux ports de Por
“Au lendemain du passage de la tempête, les communautés les plus affectées sont démunies et se trouvent dans une situation précaire. Certains ménages ont vu leurs moyens de subsistance détruits.
Un sourire timide illumine le visage de Rainatou lorsqu'elle évoque son ancien métier : le tissage de nattes peules traditionnelles dans sa maison du nord du Burkina Faso. Koumba, une autre Burkinabé, est hantée par son départ brutal de la partie occidentale du pays, après que des assaillants armés ont tué ses voisins au cours d'une des nombreuses vagues de violence.
“La souffrance à Dungu n’a cessée d’empirer suite aux évènements qui ont eu lieu ces dernières semaines à Goma et dans le Nord Kivu,” indique le directeur régional du PAM pour l’Afrique Australe, de l’Est et Centrale, Mustapha Darboe. “De nombreuses personnes ont été déplacées et vivent dans la peur que leurs enfants soient enlevés.
"C'est une course contre la montre - je crains que nous ne puissions pas suivre", a déclaré Shelley Thakral, responsable de la communication au Programme alimentaire mondial en Afghanistan, lors d'un appel vidéo depuis Herat.
"Nous n'avons pas assez de fonds et nous demandons 2,6 milliards de dollars pour augmenter notre appui à la hauteur des besoins en 2022 - c'est l'équivalent de 3