Il n’est même pas midi à Satara, un village isolé de la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger, et le thermomètre oscille déjà autour de 40 degrés Celsius. La route non pavée menant au village est cahoteuse et sablonneuse.
Matthew Hollingworth a déjà vu tout cela.Des gens désespérés en mouvement, fuyant, le ciel devenu rouge orangé à cause des bombardements. Des familles entassées dans des abris rudimentaires et des quartiers informels, leurs maisons et quartiers en ruines.