PORT-AU-PRINCE - Les responsables de l'UNICEF et du Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies ont mis fin aujourd'hui à leurs missions en Haïti, appelant à un soutien beaucoup plus important pour les enfants et les familles très vulnérables qui sont confrontés à une violence endémique, à des catastrophes naturelles fatales et à une résurgence du choléra.
"La crise de la faim en Haït
Depuis près de 20 ans, Eam Sokhan, 45 ans, supervise la mise en œuvre des programmes d'alimentation scolaire dans son Cambodge natal. Actuellement, Sokhan est la directrice de l'école primaire Doun Aov dans le district d'Angkor Thom, dans la province de Siem Reap.
Le rapport annuel, présenté officiellement cette année dans le cadre de la réunion ministérielle du groupe du G20 chargé de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté qui se déroule au Brésil, alerte sur le fait que le monde n’est pas du tout en bonne voie pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 2, Faim zéro, à l’horizon 2030.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.
Après les confinements liés au coronavirus et le revers économique de la guerre en Ukraine, les repas scolaires ont fortement rebondi et atteignent aujourd’hui un nombre record d'écoliers dans le monde.
Pourtant, même si de nombreux gouvernements renforcent leurs engagements en faveur des repas scolaires, certains des plus pauvres ont du mal à les financer.