La dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger a déclenché des mouvements de réfugiés vers le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo.
La tendance est particulièrement inquiétante dans les pays côtiers, où le nombre de femmes, d'hommes et d'enfants confrontés à la faim aiguë (phases IPC/CH 3 ou plus) devrait atteindre 6,2 millions pendant la période de soudure juin-août 2024, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à l'année dernière.
Pour la première fois au Sahel, 45 000 personnes connaitront des niveaux de faim catastrophiques (phase 5) - à un pas de la famine - dont 42 000 au Burkina Faso et 2 500 au Mali.
Les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, du COVID-19 et des prix élevés des denrées alimentaires continuent d'aggraver la faim et la malnutrition dans la région.
Prévu du 21 au 22 Juin 2022, ce forum vise à examiner l’impact des risques et défis émergents liés à la COVID 19 et à la crise Russo – Ukrainienne ainsi que les enjeux liés au développement durable de la région.
Publié aujourd'hui par le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (UNHABITAT) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, le rapport - met en évidence les vulnérabilités urbaines et l'insécurité alimentaire dans le contexte de la pandémie de COVID-19, révélant que les personnes démunies des zones urbaines d’Afrique subsaharienne ont été touchées de ma
La réponse du PAM pendant la période de soudure vise à renforcer les efforts des gouvernements nationaux dans la lutte contre la faim, alors qu'ils font face aux conséquences combinées des conflits, de la crise climatique et de l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et du carburant.
La désertification, qui est à la fois une conséquence et un facteur important du changement climatique, est l'une des menaces les plus insidieuses et les plus insoupçonnées pour la sécurité alimentaire, la nutrition et les systèmes alimentaires durables.