NEW YORK - Il y a cinq mois, j'ai averti le Conseil que le monde était au bord d'une pandémie de la faim. Une combinaison néfaste de conflits, de changements climatiques et de COVID-19, menaçait de pousser 270 millions de personnes dans la faim extrême. La famine était réelle.
Après avoir épuisé toutes les autres options, le PAM a pris la décision d'utiliser au mieux les ressources extrêmement limitées en donnant la priorité à 3 millions de Syriens qui sont dans l'incapacité de survivre d'une semaine à l'autre sans aide alimentaire plutôt que de continuer à aider 5,5 millions de personnes et de manquer complètement de nourriture d'ici octobre.
"Au lieu d'augmenter l'
L'insécurité à Port-au-Prince et dans ses environs s'est considérablement aggravée depuis début mai, perturbant les chaînes d'approvisionnement à l'échelle nationale, l'accès aux services de base comme les marchés, les écoles et les hôpitaux, et les moyens de subsistance des Haïtiens à travers le pays.
En réduisant les écarts entre les hommes et les femmes en matière de production agricole et de salaires dans les systèmes agroalimentaires, le produit intérieur mondial pourrait augmenter de 1 %, soit près de 1 000 milliards de dollars, et diminuer les niveaux d'insécurité alimentaire dans le monde, ce qui permettrait à 45 millions de personnes supplémentaires de bénéficier de la sécurité alimenta
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.