L’odeur âcre des haricots bouillants et de l’ugali (farine de maïs) brûlée qui flotte dans les couloirs est celle dont je me souviens de mon enfance dans un internat gouvernemental à Dar es Salaam, la capitale de la Tanzanie.
Parfois, l’odeur se transformait en chou bouillant et riz brûlé.
« Ce dont le Yémen a besoin, c'est de la paix », a déclaré David Beasley. « Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de relancer l’économie, de maîtriser la monnaie et de commencer à payer les salaires de la population, afin que les gens puissent acheter de la nourriture et autres produits de première nécessité.
Cette contribution permettra au PAM d’assister 70 000 réfugiés avec du riz pendant quatre mois et demi et couvrira leurs besoins en huile pendant un mois. Les distributions auront lieu durant les saisons de pluie et de soudure.
« Nous avons déjà perdu nos maisons à Khartoum sous nos yeux et vu nos vies être détruites. Aujourd’hui, nous sommes obligés de fuir une fois de plus, laissant derrière nous le peu qui nous restait. Des centaines de milliers de personnes fuient à pied, sans nulle part où aller.
Cette contribution octroyée par le bureau Food for Peace de l’USAID permettra de porter secours à plus de 528 000 personnes à travers des fournitures de vivres et de coupons alimentaires. Plus de 165 000 enfants issus de communautés extrêmement vulnérables à travers le pays bénéficieront aussi d’une alimentation scolaire d’urgence.