"Nous n'avons pas d'autre choix que de prendre de la nourriture à ceux qui ont faim pour nourrir les affamés et, à moins de recevoir un financement immédiat, dans quelques semaines, nous risquons de ne même plus pouvoir nourrir les affamés.
Cette contribution permettra au PAM d’assister 70 000 réfugiés avec du riz pendant quatre mois et demi et couvrira leurs besoins en huile pendant un mois. Les distributions auront lieu durant les saisons de pluie et de soudure.
Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte.
"Cela n'a pas toujours été le cas.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.