Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte.
"Cela n'a pas toujours été le cas.
La plupart des aliments distribués par le Programme alimentaire mondial (PAM) aux personnes dans le besoin nécessitent une cuisson, tandis que l'eau potable doit souvent être désinfectée par ébullition.