Urgence
Kenya
- 4,4 millions
- de personnes ont besoin d’une aide alimentaire urgente
- 1,1 million
- d'enfants de 6 à 59 mois, de femmes et de filles enceintes ou qui allaitent souffrent de malnutrition aiguë
- 85 millions de dollars
- besoin de financement du PAM
La sécheresse qui continue de ravager la Corne de l’Afrique s’étend désormais sur cinq saisons consécutives ratées. Elle a été déclarée catastrophe nationale au Kenya en septembre 2021 et a entraîné la mort de plus de 3 millions de bétail, l'assèchement des sources d'eau et une forte réduction des récoltes.
Le nombre de personnes ayant un besoin urgent d'aide alimentaire a été multiplié par six, passant de 739 000 en août 2020 à 4,4 millions en février 2023.
La situation nutritionnelle s'est détériorée dans la plupart des comtés. Près d'un million d'enfants âgés de 6 à 59 mois et 142 000 femmes et filles enceintes ou qui allaitent souffrent de malnutrition aiguë et ont besoin d'un traitement, alors qu'ils étaient respectivement 755 000 et 103 000 en février 2022.
Ce que fait le Programme alimentaire mondial pour répondre à la situation d'urgence au Kenya
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Aide alimentaire
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Le PAM apporte une aide alimentaire vitale à près d'un million de personnes dans 10 comtés touchés par la sécheresse. Nous étendons nos programmes de nutrition de 8 à 15 comtés, prévenant et traitant la malnutrition chez 580 000 jeunes enfants et femmes enceintes ou qui allaitent.
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Renforcement de la résilience
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Le PAM soutient des mesures de conservation de l'eau et des sols, la plantation d'arbres, la création d'étangs agricoles et autres activités de subsistance qui renforcent la résilience à la sécheresse, touchant 690 000 Kenyans. Les transferts monétaires saisonniers ont été étendus à 370 000 personnes, afin qu’elles ne soient pas obligées de vendre leurs actifs pour manger.
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Aide alimentaire aux réfugiés
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Le PAM fournit une assistance à plus de 600 000 réfugiés dans les camps de Dadaab et Kakuma, ainsi que dans le camp de Kalobeyei. Un nouvel afflux de réfugiés fuyant un mélange de sécheresse et de conflit continue d’exercer une pression sur les ressources, le PAM étant incapable de reprendre ses rations complètes depuis 2018.