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Mises à jour sur Gaza : le PAM appelle à l'ouverture de tous les points d'accès alors que l'exode de Rafah alimente la faim

Protéger les espaces humanitaires pour éviter une aggravation de la catastrophe, le message du Programme alimentaire mondial au milieu des appels à un cessez-le-feu
, Le personnel du PAM
Child takes a meal in Khan Younis
Un garçon aide son grand-père à cuisiner des spaghettis à Khan Younis, au nord de Rafah. Photo : PAM/Ali Jadallah

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Mise à jour le 29 mai à 13h40 GMT (Mises à jour précédentes : 22 Mai, 15 Mai)

L'incursion israélienne à Rafah a un impact dévastateur sur les civils et les opérations humanitaires. Les adultes et les enfants sont épuisés par les déplacements constants, la faim et la peur. 

Ils souhaitent désespérément que la guerre prenne fin – tout comme les travailleurs humanitaires sur le terrain, qui sont en grande partie déplacés et dispersés, tout comme les personnes qu’ils sont censés servir.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) ne peut pas faire grand-chose à Rafah en l'état actuel, avec des stocks très faibles et une mobilité sévèrement restreinte.

  • Le PAM soutient l’appel du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
  • Nous appelons à la protection des espaces humanitaires afin que nous puissions faire notre travail.      
  • Une nouvelle escalade du conflit à Gaza pourrait aggraver la catastrophe humanitaire et paralyser les opérations d’aide. 
  • Toutes les parties doivent garantir un accès humanitaire régulier jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit conclu.   
  • Le PAM et d'autres agences humanitaires ont du mal à accéder à l'aide humanitaire, en particulier depuis le passage de Karam Abu Salem/Kerem Shalom, en raison du conflit actif, des routes impraticables, des engins non explosées, des pénuries de carburant, des retards aux points de contrôle et des restrictions israéliennes. 
  • A family with a WFP box in Gaza
    Une distribution de biscuits à haute teneur énergétique du PAM à Gaza. Photo : PAM/Jaber Badwan
  • Nous avons besoin des autorités israéliennes pour faciliter la réception et la livraison des fournitures humanitaires entrant à Kerem Shalom – l’ouverture d’un poste frontière ne suffit pas.    
  • Malgré l'arrivée de certains produits commerciaux à Gaza, les gens ne peuvent pas se permettre de les acheter en raison des prix élevés. Nous avons besoin que davantage d’aide entre par le sud, car les gens ont besoin d’une alimentation diversifiée, d’un accès aux soins de santé et à l’eau. La situation nécessite une réponse multisectorielle complète et stratégiquement équilibrée. 
  • Le carburant reste une préoccupation majeure pour les opérations humanitaires. Sans un approvisionnement constant en carburant, tout s’arrête : les camions, les hôpitaux, les générateurs pour les hôpitaux, les systèmes de pompage des eaux usées et les systèmes de dessalement.     
  • Le PAM a notifié dimanche 26 mai que de l'aide humanitaire vitale et du carburant en provenance d'Égypte étaient entrés à Gaza par le passage de Karam Abu Salem/Kerem Shalom. Il s’agit d’une étape importante, mais nous avons besoin d’un accès durable. Nous avons besoin que tous les postes frontaliers et points de passage à l’intérieur de Gaza soient ouverts.
  • A old Mercedes packed with mattresses makes off from Rafah
    Les familles quittent Rafah. Photo : PAM/Ali Jadallah
  •  L’accès limité aux parties sud de Gaza risque de provoquer les mêmes niveaux de faim catastrophiques que ceux observés dans le nord.   
  • Le nord de Gaza, qui a été l'épicentre des alertes de famine, connaît désormais une amélioration grâce à l'accès accordé le mois dernier. Cependant, dans le centre et le sud de Gaza, les niveaux de faim se détériorent rapidement. 
  • Les organisations humanitaires ont besoin d’un accès total, sûr et sans entrave pour atteindre tous les civils dans le besoin à travers Gaza. (West Erez est fonctionnel, mais pas fiable. La porte 96 et Erez sont inaccessibles.)   
  • Nous avons besoin d’un environnement propice pour que les partenaires, y compris les agences des Nations Unies et la communauté humanitaire au sens large, puissent accéder aux populations et répondre à leurs besoins. Le PAM ne peut pas y parvenir seul.   
  • A family back in what remains of their home in Khan Younis after fleeing Rafah
    Une famille est de retour dans ce qui reste de sa maison à Khan Younis après avoir fui Rafah. Cependant, beaucoup n'ont nulle part où aller. Photo : PAM/Ali Jadallah

Le PAM continue de distribuer de l'aide alimentaire malgré des difficultés importantes et la diminution des stocks alimentaires. Depuis début mai, le PAM a fourni une assistance à 1 million de personnes à Gaza.

  • Au nord, nous distribuons des colis alimentaires, de la farine de blé, des repas chauds et soutenons les boulangeries.   
  • Dans les zones centrales, nous priorisons les repas chauds pour toucher davantage de personnes disposant de moins de ressources. 
  • L'outil d'auto-inscription récemment introduit permet une assistance plus rapide en permettant aux personnes de mettre à jour leur emplacement.    
  • Quatre boulangeries sont ouvertes et fonctionnent dans la ville de Gaza, et une vient d'ouvrir ses portes à Jabalia, fournissant du pain essentiel dans le nord. Sur les 17 boulangeries que le PAM gère à Gaza, seules 11 fonctionnent en raison du manque de carburant et d'autres produits essentiels.      
  • La guerre a rendu l'environnement opérationnel extrêmement difficile. Le PAM fait tout ce qui est en son pouvoir pour répondre aux évolutions rapides sur le terrain, mais nous devons faire évoluer la réponse aux besoins fondamentaux à une réponse plus durable avec un impact à plus long terme.   
  • Nous voulons faire évoluer notre aide et passer de la distribution d'aliments en conserve, de biscuits et de plats prêts à manger, à l'augmentation de pouvoir d'achat, permettant aux gens de choisir les aliments que leurs familles veulent et d'investir dans les marchés, les infrastructures et les systèmes alimentaires locaux pour avoir un impact tangible sur la vie des gens, leur santé et nutrition.

     
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