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Journée de l'environnement : 3 façons pour le PAM de protéger les populations et la planète (tout en luttant contre la faim)

En renforçant les systèmes d'alerte précoce, en prévoyant les risques climatiques et en donnant aux populations un temps de préparation précieux, le PAM donne aux communautés les outils dont elles ont besoin pour se protéger contre les effets du climat.
, Jenny Wilson
Cliquez ci-dessus pour visionner une vidéo sur l'action du PAM en faveur du climat (en Anglais)

Lorsqu'il s'agit de faire face aux crises climatiques et environnementales, la protection des communautés est la priorité absolue du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Qu'il s'agisse de renforcer les systèmes d'alerte précoce pour prévoir les risques climatiques et donner aux populations un temps de préparation précieux, ou de faciliter l'accès aux régimes d'assurance pour couvrir les pertes résultant de mauvaises récoltes, le PAM donne aux communautés les outils dont elles ont besoin pour se protéger contre les effets du climat.  

Il est également essentiel de restaurer les écosystèmes en tant que barrières naturelles contre les effets du climat et d'améliorer la production alimentaire dans les endroits où la nature a été tellement dégradée que l'agriculture est en train d'échouer.   

Le lien entre le climat et les situations d'urgence liées à la faim est d'une clarté qui fait froid dans le dos. En 2022, les extrêmes climatiques ont été le principal facteur d'insécurité alimentaire aiguë pour 56,8 millions de personnes dans 12 pays. Le retour imminent d'El Niño, le phénomène météorologique lié au réchauffement du Pacifique vers l'est, devrait aggraver la situation et déclencher des chocs extrêmes sur notre planète, qui devrait malheureusement dépasser le seuil de réchauffement de 1,5 °C en 2027. 

Voici quelques exemples de la manière dont le PAM collabore avec les communautés pour faire face à la situation.


1. Restaurer les écosystèmes

Au Malawi, où 80 pour cent de la population dépend des petites exploitations agricoles, les enjeux sont importants. Au cours des sept dernières années, ce pays a subi cinq événements climatiques extrêmes.

In Chigwirigwidi, Phalombe district, Malawi, Josephine is assisted in reinforcing a bund, built as part of a WFP-backed project, that protected her home from Cyclone Freddy. Photo: WFP/Badre Bahaji
À Chigwirigwidi, dans le district de Phalombe, au Malawi, Josephine est aidée à renforcer une digue, construite dans le cadre d'un projet soutenu par le PAM, qui a protégé sa maison du cyclone Freddy. Photo : PAM/Badre Bahaji

 

Depuis 2017, le PAM travaille avec les communautés pour planter plus de 20 millions d'arbres et réhabiliter 42 000 hectares de terres dégradées. Nous apportons également un soutien crucial aux agriculteurs pour qu'ils puissent accéder à une assurance pour leurs récoltes et participer à des programmes visant à construire ou à restaurer des actifs naturels et des infrastructures dans leurs communautés, tout en recevant une aide alimentaire.

Malawi farmers at work in building the bunds - they hope neighbouring villages will be inspired to do the same. Photo: WFP
Des agriculteurs du Malawi travaillent à la construction de digues. Ils espèrent que les villages voisins seront incités à faire de même. Ils espèrent que les villages voisins seront incités à faire de même : PAM/Badre Bahaji

"Cette année encore, un cyclone a frappé le pays, mais ma maison et mes cultures n'ont subi aucun dommage", explique Joséphine, une agricultrice qui vit au pied d'une colline. Les années précédentes, sa maison et ses cultures avaient été dévastées par les inondations. En 2019, Joséphine a rejoint un projet du PAM et a commencé à construire des diguettes en pierre - de petits murs de pierres qui contrôlent le ruissellement de l'eau.  

Les villages voisins qui n'ont pas mis en œuvre des mesures similaires continuent de se débattre avec les impacts des inondations. "Je veux encourager d'autres agriculteurs à reproduire notre travail afin que nous puissions vaincre la faim dans notre pays", dit-elle.  


2. Énergie propre

La combustion de combustibles fossiles pour produire de l'énergie n'est pas seulement à l'origine du changement climatique et de l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des phénomènes météorologiques ; elle contribue également de manière importante à la dégradation de l'environnement. En outre, l'utilisation de bois de chauffage comme combustible libère des gaz nocifs dans l'atmosphère et entraîne la déforestation et la dégradation des sols.   

Fatime Ahmat in Chad's Touloum refugee camp. Photo: WFP/Irshad Khan
Fatime Ahmat, dans le camp de réfugiés de Touloum, au Tchad, utilise un réchaud "propre" pour préparer ses repas. Photo : PAM/Irshad Khan

Le PAM travaille avec les communautés pour remplacer le bois de chauffage par des combustibles plus propres et plus durables. Dans les camps de réfugiés de l'est du Tchad - une région vulnérable du Sahel affectée par les conflits et la crise climatique - quelque 100 000 repas par jour sont désormais préparés avec des combustibles propres plutôt qu'avec du bois de chauffage.  

Les effets positifs de cette initiative vont bien au-delà de la préservation de l'environnement, en réduisant les émissions de gaz dans l'atmosphère et en limitant la déforestation. Le passage à des combustibles propres permet non seulement d'économiser du temps et de l'argent, mais aussi d'améliorer la santé et le bien-être des communautés.   

"Le gaz est très utile", déclare Fatime Ahmat, une formatrice qui participe au projet. "Maintenant, nous pouvons utiliser le gaz, ce qui nous permet d'éviter les problèmes liés au bois de chauffage. Grâce au gaz, nos enfants n'auront plus à aller ramasser du bois".  

3. Écologisation de nos activités et réduction des déchets

Tout en aidant les autres à protéger leur environnement local, le PAM veille à ce que ses propres opérations soient aussi écologiques et propres que possible.

Women sort washed nutritional supplement packs at WFP's upcycling centre in Bangladesh's Cox's Bazar. Photo: WFP/Nihab Rahman
Des femmes trient des paquets de suppléments nutritionnels lavés au centre de recyclage du PAM à Cox's Bazar, au Bangladesh. Photo : PAM/Nihab Rahman

Avec plus de 23 000 employés et des opérations dans 120 pays, le PAM comprend l'importance d'intégrer la durabilité dans tout ce qu'il fait. Pour y parvenir, nous mettons en œuvre un outil appelé système de gestion de l'environnement (SGE) dans l'ensemble de l'organisation. Le SGE permet à nos opérations de minimiser systématiquement leur empreinte environnementale dans des domaines tels que les installations, la technologie, le transport et les achats.  

Dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, par exemple, le PAM a pris des mesures pour réduire son empreinte environnementale en prenant des initiatives telles que la réduction des déchets et l'adoption d'énergies renouvelables en introduisant un système solaire pour alimenter partiellement nos opérations.

Dans le cadre d'un projet de recyclage local soutenu par le PAM, des femmes entrepreneurs ont transformé 240 000 sacs alimentaires en plastique usagés en corde qu'elles vendent, améliorant ainsi leurs moyens de subsistance. Cette initiative contribue également à réduire les déchets dans une ville qui produit 680 000 tonnes d'ordures par an, dont un tiers de plastique qui libère des émissions nocives lorsqu'il est incinéré. 

Grâce à des projets novateurs comme ceux-ci, le PAM s'efforce d'adopter des pratiques respectueuses de l'environnement et de veiller à ce que ses opérations aient un impact positif sur la planète et sur les populations. 

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