Une visite de haut niveau de BMZ en Mauritanie met en lumière le travail conjoint du HCR, de l'UNICEF et du PAM dans des contextes fragiles
Depuis 2012, au Hodh Chargui, la Mauritanie accueille des réfugiés maliens, aujourd'hui au nombre de 89 468 personnes. Le pays s'est pleinement engagé dans une politique d'inclusion, prenant les mesures idoines pour que les réfugiés aient accès aux services au même titre que les communautés hôtes. La Mauritanie a également consenti à des efforts notables dans le cadre de la réduction de la pauvreté et l’accès aux services sociaux de base dans cette région vulnérable et s’impose ainsi comme modèle pour les pays confrontés à des problématiques similaires de déplacement forcé, de vulnérabilités accrues et de chocs climatiques.
La délégation, composée de quatre membres, était dirigée par le Dr Elke Löbel, commissaire pour la politique des réfugiés et directrice pour le déplacement, la prévention et la gestion des crises de BMZ. Les conclusions de la mission serviront de base à la collaboration future entre les trois agences des Nations unies notamment dans le cadre du lien entre humanitaire, développement et paix. Les leçons apprises en Mauritanie pourront également servir à guider les interventions d'autres acteurs humanitaires et de développement.
Le PAM, l'UNICEF et le HCR entretiennent une solide relation avec le gouvernement mauritanien depuis plusieurs décennies. Dans la région de Hodh Chargui, le financement BMZ au cours des dernières années a permis aux trois agences d'intensifier leur partenariat et de mieux intégrer les initiatives humanitaires, de développement et de paix en faveur des priorités du gouvernement, des systèmes et services locaux, ainsi que de la cohésion sociale.
A Nouakchott, la délégation a rencontré le Ministre de l'Economie et de la Promotion des Secteurs Productifs, le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, et le Délégué Général à la Solidarité Nationale et à la Lutte contre l'Exclusion “Taazour” (Agence Nationale de Protection Sociale).
Au Hodh Chargui, la délégation a passé une journée dans le camp de M'Bera, permettant de visiter une école, un centre de connectivité internet, une clinique médicale et un point d'enregistrement, et de consulter des réfugiés et des partenaires. Une journée entière a également été passée à Amourj avec des communautés mauritaniennes engagées dans des activités de renforcement de la résilience axées sur l'éducation et la nutrition et complétées par un ensemble de mesures de protection sociale.
"Je crois fermement qu'en travaillant ensemble, nous pouvons accomplir davantage. J’ai été très heureuse de voir cela en action en Mauritanie - où les agences des Nations Unies, les acteurs du développement, les ONG locales, le gouvernement local, les réfugiés, les communautés d'accueil collaborent à chaque étape du processus pour renforcer la résilience et surmonter la vulnérabilité chronique" a déclaré le Dr Löbel.
"L'insécurité au Sahel s’accroit en corrélation avec les risques liés au changement climatique. La Mauritanie est un pays investi dans sa population et dans l'accueil des réfugiés, ce qui permet de favoriser la paix et la stabilité. Notre objectif est de soutenir cet engagement par le biais de partenariats. J'ai été impressionné par le niveau d'engagement des communautés, en particulier des femmes et des jeunes. Il s'agit d'un ingrédient indispensable pour des approches plus durables de la gestion des risques." A-t-elle conclu.
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Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
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