Un million d’euros donnés par la France au Programme alimentaire mondial pour ses opérations en Côte d’Ivoire
Programme d’alimentation scolaire
Le don, qui servira à acquérir 924 tonnes de haricots et 300 tonnes d’huile, est destiné à l’activité « alimentation scolaire », plus connue sous le vocable « cantines scolaires ». Ce sont ainsi quelque 543 000 enfants qui seront nourris dans 2 400 écoles primaires sur l’ensemble du territoire pendant trois mois.
543 000 enfants nourris
« Nous nous réjouissons et apprécions à sa juste valeur cette contribution de la France mise à la disposition du peuple ivoirien et de ses enfants en particulier » a souligné Abdou Dieng, Représentant du PAM en Côte d’Ivoire.
L’opération actuelle du PAM en Côte d’Ivoire, d’un montant de 50,1 millions de dollars, met l’accent sur la sécurité alimentaire des ménages, ciblant des interventions qui favorisent la préservation du capital humain,de biens d’équipement et de consommation des personnes vulnérables qui ont été victimes de la crise.
Catalyseur pour la cohésion communautaire
Dans ce contexte, les cantines scolaires jouent un rôle clé en contribuant à la restauration d’un environnement favorable pour les enfants et leurs familles dans les zones affectées par le conflit et les déplacements. Elles représentent en termes de bénéficiaires 70 pour cent de l’assistance du PAM en Côte d’Ivoire.
Les cantines scolaires servent également de catalyseur pour la cohésion communautaire dans les villages à travers les associations de femmes issues des divers groupes ethniques. Ces associations se sont développées dans les villages, avec l’appui de la Direction Nationale des Cantines Scolaires (DNC), plusieurs années avant la crise de manière à gérer et à approvisionner les cantines scolaires avec des vivres produits localement. La DNC et le PAM travaillent avec ces associations sur tout le territoire et les soutiennent en tant que partenaires importants de mise en œuvre pour l’atténuation du conflit et la pérennisation des cantines scolaires.
La France avait déjà contribué à ce programme pour un montant d’un million d’euros en juillet 2005.