À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le PAM souligne l’importance de la nutrition pour les personnes atteintes du VIH/sida
«Un statut nutritionnel affaibli et le VIH peuvent se renforcer dans un cercle vicieux», explique Martin Bloem, Chef de la Nutrition et de la Politique VIH/sida au PAM. «Le PAM travaille avec des communautés et des centres de santé autour du monde pour assurer que les personnes atteintes du VIH/sida reçoivent un soutien holistique qui leur apporte de la nutrition et la force.»
En 2010, le PAM a soutenu 2,5 millions de personnes dans 44 pays par le biais de ses programmes pour les personnes atteintes du VIH et la tuberculose. L’agence a fourni un appui nutritionnel à environ 1,3 million de personnes atteintes du VIH dans le cadre de leur traitement antirétroviral ou de tuberculose et une aide supplémentaire à 1,2 million de personnes affectées par ces maladies. En 2011, le PAM vise à atteindre le même nombre de personnes.
L’aide alimentaire, les conseils nutritionnels et les activités pédagogiques contribuent à promouvoir le succès du traitement et le rétablissement nutritionnel chez les personnes atteintes du VIH et à prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant. Les participants des programmes du PAM reçoivent des produits nutritionnels comme les rations de Super Cereal, à base de mélange de maïs et de soja, et des aliments prêts à la consommation tel le Plumpy’doz, un produit à base d’arachide.
Le PAM vise à réduire l’impact socio-économique du VIH en mettant en place des filets de protection sociale pour les ménages touchés par le VIH et l’insécurité alimentaire ainsi que pour d’autres populations comme les orphelins et les enfants vulnérables. Lorsque les familles reçoivent des transferts monétaires ou une assistance alimentaire et ont l’opportunité de participer à des activités génératrices de revenu, elles peuvent renforcer leur propre sécurité alimentaire et faciliter leur reprise économique à long-terme.
«En fournissant les bons aliments aux populations vulnérables, le PAM assure la bonne santé des patients et protège leur famille contre l’impact négatif du VIH », ajoute Monsieur Bloem.
Le PAM fournit également un appui technique aux programmes nationaux. En outre, le PAM fait partie de l’ONUSIDA, un partenariat des Nations Unies qui a pour objectif d’assurer un accès universel à la prévention, au traitement et aux soins du VIH. Au sein du partenariat, le PAM est chargé de l’intégration de l’aspect nutritionnel à la réponse au VIH et travaille également avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) sur la réponse au VIH lors des crises humanitaires.