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L'insécurité au Tchad entrave les opérations du PAM

Les opérations du PAM pâtissent des combats en cours depuis plus d’une semaine dans l’Est du Tchad. Depuis plusieurs jours, il est impossible d’accéder à certains camps de réfugiés et le personnel humanitaire ne peut pas poursuivre ses activités en raison de l’insécurité.

• L’insécurité a provoqué des retards de livraisons des denrées alimentaires jusqu’aux camps. Cependant, les vivres du PAM pour le mois de décembre sont actuellement distribués dans les camps de Djabal, Goz Amer, Treguine, Breijing, Farchana et Kounougou. Dans six autres camps, les distributions de nourriture commenceront sous peu, avec parfois des rations réduites, car, dans certains d’entre eux, le PAM n’a pu acheminer que de faibles quantités d’aliments.

• Après avoir été suspendues pendant quelques jours, les liaisons aériennes humanitaires, gérées par le PAM, ont repris entre Abéché et Farchana. Des affrontements à proximité de Farchana, où se trouvent trois camps de réfugiés, ont rendu le déroulement des opérations humanitaires difficile. La semaine dernière, il était impossible d’accéder à ces trois camps (Treguine, Breijing et Farchana).

• Le 3 décembre, un camion loué par le PAM et transportant les vivres de l’Agence entre Abéché et Farchana a été attaqué par des hommes armés. Cinq sacs de sucre ont été volés, ainsi que l’argent et les effets personnels des chauffeurs.

• Le PAM a instamment besoin de 68 millions de dollars afin de pouvoir continuer à fournir une assistance alimentaire dans l’Est du Tchad jusqu’à fin 2008. Les denrées alimentaires mettent cinq mois pour parvenir aux camps. Les contributions doivent donc être reçues d’ici à la fin janvier pour que les vivres soient distribués à temps aux populations réfugiées et déplacées.

• Dans l’Est du pays, le PAM fournit des rations alimentaires mensuelles à plus de 230 000 Soudanais ayant fui le conflit au Darfour et à près de 150 000 Tchadiens déplacés. Par ailleurs, L’Agence met en place des programmes d’aide pour les quelques 150 000 résidents locaux affectés par la crise.