L’exercice de simulation de pandémies du PAM prépare les gouvernements à développer l’approche «l’ensemble de la société»
«Au cours d’une pandémie, les zones urbaines posent des problèmes spécifiques aux acteurs humanitaires qui tentent de répondre aux besoins des populations vulnérables», a déclaré Peter Scott-Bowden, Responsable de l’Unité de Réponse aux Pandémies. « En plus de focaliser sur la pandémie, le P2RX permettra aux centres urbains et aux communautés, avec le support du secteur prive, d’améliorer leurs capacités à se préparer pour répondre à des désastres de grande ampleur. »
Le PAM, l’agence en premier ligne pour combattre la faim dans le monde, est particulièrement concerné avec les effets d’une pandémie sur la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables. Le P2RX est un moyen d’engager les gouvernements et les partenaires du PAM à tous niveaux à renforcer leur préparation aux pandémies et autres désastres de grandes échelles.
Pendant la simulation, les participants auront à examiner les effets directs et indirects d'une pandémie. Le P2RX se concentrera sur les conséquences d'une pandémie sur l’accès à la nourriture, aux chaînes d'approvisionnement logistique et aux télécommunications d'urgence, ainsi que sur le fonctionnement des services des services essentiels.
Tandis que le P2RX mettra l'accent sur les pandémies, la simulation fera également servira de modèle pour la préparation et la réponse à tous types de catastrophe. Il est espéré que les participants appliquent les leçons tirées du P2RX dans la planification de leur préparation aux catastrophes nationales.
Les conséquences d'une pandémie sévère se font ressentir bien au-delà du secteur de la santé, la simulation se base donc sur une approche prenant en compte l’ensemble de la société et qui inclut les acteurs des secteurs public et privé, et ceux de la société civile.
Les principaux participants au P2RX viendront du Bénin, du Ghana, de Guinée, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Chaque groupe de travail national sera composé de représentants des autorités nationales pour la gestion des catastrophes, des ministères concernés, de la sociéte civile, du secteur privé, des Croix-Rouge/Croissant-Rouge nationales de l’armée/police, ainsi que de représentants des Bureaux pays du PAM ou des Nations Unies. Dans le cas d’une situation réelle de pandémie, la coordination et la communication entre ces différents acteurs seront essentielles.
En outre, agiront comme observateurs/conseillers au cours du P2RX, les représentants de la CEDEAO, du Burkina Faso, du Cap-Vert et du Togo, mais aussi de l'Organisation mondiale de la Santé, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, de l'Office national suédois de la protection civile et de la préparation aux crises. (MSB), du département italienne de la protection civile, du commandement américain pour l’Afrique et de l'Agence nationale de gestion des catastrophes du Kenya.
Les résultats du P2RX contribueront également à l'initiative inter-agence «Vers un monde plus sûr» (TASW). Cette initiative consiste à identifier les leçons tirées des efforts de planification en cas de pandémie. Des leçons qui peuvent être appliquées dans la préparation à d'autres catastrophes. Pour plus d’informations sur TASW : www.towardsasaferworld.org. Suivez le P2RX Dakar et l’initiative TASW sur Twitter à #P2RX et #TASW.