Le PAM vient en aide aux réfugiés Tchadiens qui affluent dans de nouveaux camps au Cameroun
• Jusqu’à présent, une ration de 10 jours composée de biscuits à haute teneur énergétique, de légumineuses, de céréales et d’huile végétale a été distribuée à plus de 2400 réfugiés à leur arrivée au camp de Maltan. La Croix Rouge Camerounaise, ONG partenaire, effectue des distributions quotidiennes de nourriture du PAM aux nouveaux arrivants.
• Plus de 37 000 réfugiés Tchadiens, qui ont fui la capitale Tchadienne de N’Djamena pour le Cameroun, en raison des combats, ont reçu des rations pour une semaine de la part du PAM dès le 9 février dans le camp de transit de Madana dans la province de Kousseri, sur la rive opposée à N’Djamena.
• Alors que la situation s’est apaisée à N’Djamena, de nombreuses personnes sont revenues dans la capitale Tchadienne la semaine dernière. Mais de nombreuses autres familles ne se sentent pas encore prêtes à rentrer. La plupart des réfugiés a perdu maison, biens et nourriture pendant les émeutes à N’Djamena.
• Le PAM a transporté plus de 37 tonnes de biscuits, ainsi que des kits de médicaments fournis par l’OMS et 17 tonnes de matériels du HCR comprenant des tentes, des sacs de couchage, des kits sanitaires les 10 et 11 février derniers depuis le dépôt humanitaire de Accra au Ghana. • 8 tonnes de bureaux préfabriqués, de générateurs et du matériel ont également été transportées.
• En réponse à cette crise, le service aérien humanitaire (UNHAS), géré par le PAM a effectué des rotations aériennes cinq fois par semaine pour la communauté humanitaire entre Yaoundé et Maroua/Garoua et de Yaoundé à la ville Tchadienne d’Abeche trois fois par semaine. Les vols réguliers entre N’Djamena et Abeche ont repris le 11 février dernier.
• Le PAM a un besoin urgent de fonds pour rembourser un prêt de 500 000 dollars utilisé pour l’opération camerounaise. Des fonds supplémentaires seront nécessaires pour une opération d’urgence à plus long terme dans le but d’assister les réfugiés Tchadiens et ceux de la République Centrafricaine au Cameroun ainsi que les camerounais les plus vulnérables vivant près de la frontière Tchadienne. Les opérations du PAM au Tchad
• La situation à N’Djamena est calme. Certains rapports font toutefois mention de pillages, le bureau du PAM est en sécurité et il n’y a pas eu de pertes. Le 11 février les Nations Unies ont approuvés le retour du personnel à N’Djamena.
• Près de 10 000 nouveaux réfugiés de la république Centrafricaine ont été vu traversant la frontière tchadienne. Ces réfugiés semblent avoir un besoin urgent de nourriture. Le PAM assurera la distribution urgente de vivres dès leur arrivée dans les camps. Mais des fonds supplémentaires restent nécessaires pour assurer la continuité de cette opération.
• Le PAM fournit une aide alimentaire à 235 000 réfugiés soudanais et à plus de 150 000 personnes déplacées dans l’est et à 46 000 réfugiés centrafricains au sud du Tchad.
• Malgré les contraintes de sécurité, le PAM a pu achever ses distributions de rations de février auprès des réfugiés soudanais dans l’est du Tchad et des personnes déplacées. Les acheminements de vivres depuis N’Djamena et à Abeche sont en cours.
• Les camions bloqués pendant une semaine sur la route de Kousseri lors des combats à N’Djamena ont pu repartir. Des camions du PAM sont aussi en route pour le Tchad depuis Cotonou au Bénin et Douala au Cameroun
• L’approvisionnement de nourriture est crucial dans l’est du Tchad à cette époque de l’année car les stocks de vivres doivent être en place avant la saison des pluies en juin.
• Le PAM a un besoin urgent de 54 millions de dollars supplémentaires pour continuer d’assurer l’aide aux réfugiés soudanais et tchadiens déplacés jusqu’en fin d’année.