La France alloue une contribution sans précédent au PAM à Madagascar pour la lutte contre la malnutrition

"Nous remercions la France pour son engagement et sa contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le sud de Madagascar", a déclaré Mme Pasqualina Di Sirio, directrice pays du PAM à Madagascar. "Les données sur le terrain indiquent une amélioration de la situation nutritionnelle, grâce principalement à l’assistance, mais c’est impératif que les aides humanitaires et de résilience continuent en parallèle pour poursuivre l’amélioration", a souligné Mme Di Sirio. 

Dans le cadre du programme MIARO, le PAM a reçu en avril 2022 un financement de 1,5 million d’euros pour le traitement et la prévention de la malnutrition aigüe chez les enfants durant les 1000 premiers jours de vie dans le Sud du pays. Jusqu’en octobre 2022, le PAM a distribué des aliments nutritifs spécialisés mensuels à 22 676 enfants de 6 à 23 mois et 22 862 femmes enceintes ou qui allaitent. Le programme Miaro, soutenu par la France, a aussi permis la mise en place de jardins potagers sur une superficie d’environ 2 800 m2.  Les produits cultivés sont vendus dans la communauté ou distribuées dans les cantines scolaires, pour améliorer la diversification alimentaire.

La contribution totale octroyée au cours des trois dernières années pour nos opérations dans le pays s’élève à 4,5 millions d’euros faisant de la France est l’un des principaux donateurs du PAM à Madagascar.

"Nous sommes heureux de renouveler notre engagement dans la lutte contre le fléau de la malnutrition, et nous nous associons pleinement aux efforts de lutte contre la crise nutritionnelle qui frappe le sud du pays, en appuyant les opérations du PAM ainsi que de nombreuses ONG et autorités locales qui œuvrent de concert", a déclaré M. Arnaud Guillois, Ambassadeur de France à Madagascar, en visite avec le PAM à Ambovombe et Amboasary dans le sud de Madagascar, du 28 au 30 novembre 2022. 

Le sud de Madagascar est confronté à des niveaux persistants de malnutrition aiguë, de retard de croissance et de carences en micronutriments qui dépassent depuis longtemps les seuils d'urgence. Malgré les interventions menées, les besoins humanitaires et de résilience doivent se renforcer davantage afin d’éliminer la malnutrition dans cette région. Selon la dernière analyse du Cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire (IPC), 2,2 millions de personnes risque de souffrir d’insécurité alimentaire sévère pendant la période de soudure qui vient de démarrer en novembre.

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Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.

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