Dernières informations sur les Territoires Palestiniens Occupés
Situation tragique
Economie
- Toute amélioration de l’actuelle situation humanitaire dépend d’une relance de l’économie
- Après des mois d’hostilités, de fermetures des points de passage et de sanctions économiques, l’économie de la bande de Gaza est sur le point de s’effondrer totalement
- Tous les secteurs de l’économie sont touchés par la perte de revenus et d’emplois
- Il n’y a pas d’importation. Il n’y a pas d’exportation
- Les petites industries ne peuvent pas importer des produits de base : ceci menace leur existence et représente 200 000 emplois
- Les points de passage doivent rester ouverts non seulement pour l’acheminement des secours mais aussi pour le commerce
Vie quotidienne
- Les rues de Gaza autrefois bourdonnantes d’activités et de passages en automobile, sont d’un calme olympien. Les gens marchent, car les stations d’essence sont vides, ou les gens n’ont pas les moyens d’en acheter
- Il y a quelques produits sur les marchés, mais les gens n’ont pas d’argent pour les acheter. Les prix sont très élevés
- Le nombre de Palestiniens demandant qu’on leur fasse crédit est en augmentation. Mais les plus vulnérables n’ont pas accès à ce crédit : ils ont épuisé leurs possibilités depuis longtemps
- Il n’y a pas suffisamment d’électricité ni d’eau potable (les pompes ne marchent pas en raison du manque d’électricité)
- Les rues sont jonchées d’ordures ménagères ce qui constitue un problème sanitaire inquiétant
- Les ordures ne sont pas ramassées parce que les employés municipaux ne sont pas payés. Les autorités n’ont pas de quoi payer leur salaire
- L’augmentation de la criminalité et le retour des enlèvements illustrent la fragilité de la situation et le degré de pauvreté
Action du PAM
- Le PAM, malgré les différents obstacles, réussit à acheminer de l’aide alimentaire à l’intérieur de Gaza
- Le PAM a stocké l’équivalent d’un mois de nourriture à Gaza, de quoi subvenir aux besoin de 220 000 palestiniens – ce qui représente 50% de la population non réfugiée ou encore 16% de la population totale de 1,4 million d’habitants
- Le PAM a augmenté ce mois-ci de 25% le nombre de personnes à qui il vient en aide, soit 220 000 (au lieu de 160 000) et songe à accroître encore le nombre de bénéficiaires si les conditions économiques ne s’améliorent pas
- Le PAM procède actuellement à une étude sur la situation alimentaire à Gaza et en Cisjordanie qui devrait être terminée en novembre