Un financement flexible de la Belgique permet au PAM de faire face aux crises alimentaires et de renforcer la résilience
La Belgique a récemment engagé 14,4 millions d'euros pour le PAM, la première contribution pluriannuelle entièrement flexible du pays à l'organisation. Cela permettra au PAM d'allouer des fonds là où les besoins sont les plus importants et les plus urgents entre 2018 et 2020.
« Les fonds flexibles nous donnent la liberté dont nous avons besoin pour répondre plus rapidement, réduire les coûts, planifier à plus long terme et éviter les perturbations dans nos efforts pour sauver des vies », a déclaré le Directeur exécutif du PAM, David Beasley. « Pour tirer le meilleur parti des précieuses ressources des donateurs, nous invitons davanatage de nos partenaires gouvernementaux à fournir des fonds qui non fléchés, prévisibles et utilisables sur plusieurs années. »
La contribution flexible de la Belgique permettra au PAM de maximiser l'impact du financement des donateurs à un moment de besoins sans précédent, comme en témoignent les multiples crises de la faim à grande échelle auxquelles l'organisation est confrontée. Parallèlement, les fonds flexibles permettent au PAM d'investir pour lier les opérations humanitaires et de développement, tout en instaurant dans la mesure du possible les bases d'une résilience à plus long terme.
« Pendant de nombreuses années, la Belgique a montré l'exemple en matière d'octroi de contributions essentielles. Le sommet du Grand Bargain en 2016 n'a fait que renforcer l'engagement de la Belgique à favoriser ce type de financement à des partenaires humanitaires de confiance tels que le PAM », a déclaré Alexander De Croo, Ministre belge de la Coopération au développement. "Ce type de contributions permet à nos partenaires plus de flexibilité, de rapidité d’intervention et d'efficacité. De même, une responsabilisation et une transparence accrues sont nécessaires. L'octroi de ces fonds flexibles à des partenaires humanitaires de confiance tels que le PAM représente un moyen moderne d'acheminer l'aide humanitaire. "
Grâce à des donateurs flexibles comme la Belgique, le PAM a récemment alloué plus de 146 millions d'euros à des opérations dans une soixantaine de pays - tout en renforçant les efforts de sauvetage en Syrie, au Yémen, en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. Ces fonds contribueront également à soutenir les projets de développement et à fournir une assistance alimentaire aux réfugiés et aux personnes déplacées.
En vertu de l'accord connu sous le nom de Grand Bargain, conclu lors du Sommet humanitaire mondial en 2016, les principaux donateurs se sont engagés à réduire progressivement le fléchage des fonds, dans le but d'atteindre un objectif mondial de 30% de financement humanitaire avec moins de restrictions d'ici 2020.
Cependant, des pays comme la Belgique - qui fournit des contributions flexibles dont la communauté humanitaire a tant besoin – sont encore en minorité, car nombre des donateurs précisent comment et où l'argent peut être dépensé.
L’année dernière, le financement flexible dont a bénéficié le PAM ne représentait que 7% du total de ses ressources, ce qui est bien en deçà de la barre des 20% qui avait été établie en 2002.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies sauve des vies en situation d'urgence et change les vies de millions de personnes grâce au développement durable. Le PAM intervient dans plus de 80 pays dans le monde, en fournissant de la nourriture aux populations victimes de conflits et de catastrophes, et en construisant un avenir meilleur pour les générations futures.
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