Le Japon soutient la sécurité alimentaire à Madagascar
En appui au Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes, ces programmes sont mis en œuvre avec des partenaires tels que CARE International, Interaide, Association Fanantenana, AGEX Tsihombe, Centre Diocésain de Développement Toliara, entres autres. Ils ont un double objectif de renforcer la résilience aux chocs des communautés les plus vulnérables et d’améliorer la situation alimentaire des ménages en difficulté pendant la période de soudure durant normalement d’octobre à mars, et cela au moyen de la distribution de vivres.
Ces programmes consistent en des activités de reboisement et en la construction ou la réhabilitation d’infrastructures communautaires telles que canaux d’irrigation, pistes rurales et bassins de captage d’eau. Dans le sud-est, les programmes visent notamment à renforcer l’autonomisation des femmes chefs de ménages qui sont formées aux cultures maraichères à cycle court suivant des techniques agricoles améliorées. Ces activités leur permettent d’augmenter leur production, d’améliorer leurs revenus et de mieux préparer leurs ménages aux aléas climatiques.
« Les communautés ont été sévèrement affectées par la mauvaise répartition des pluies et l’invasion acridienne qui ont endommagé les récoltes de 2013, aggravant et allongeant la période de soudure. Cet appui du Japon permet de leur assurer une consommation alimentaire adéquate afin de mieux affronter cette période difficile, se relever des dégâts causés par les catastrophes naturelles, et mieux se préparer aux aléas climatiques et autres chocs éventuels à venir » affirme Willem van Milink, représentant du PAM à Madagascar.
Tandis que SE Ryuhei Hosoya, Ambassadeur du Japon à Madagascar, souligne la volonté du Japon en affirmant que dans la coopération bilatérale que le Japon vient de reprendre suite à la formation du nouveau gouvernement à Madagascar, le domaine de l’Agriculture est identifié comme un des piliers prioritaires de sa coopération en faveur de Madagascar. De ce fait, le Japon intensifie davantage son intervention dans ce domaine afin d’assurer la sécurité alimentaire dans la Grande Ile et ce, en collaboration étroite et efficace avec les partenaires dont le PAM.
Le Japon demeure un important contributeur aux programmes du PAM à Madagascar. Depuis 2012, le montant de l’aide japonaise à ce programme de réponse aux catastrophes naturelles a atteint 3 millions de dollars américains, soit environ 7 milliards d’ariary. Au niveau mondial, le Japon renforce son appui en matière d’aide d’urgence, sécurité alimentaire, réduction de la pauvreté et changement climatique, priorisant l’Asie et l’Afrique.
Alors que près d’un quart de la population de Madagascar est en insécurité alimentaire[1], le PAM, faute de financements suffisants, assiste près de 400 000 personnes sur les 800 000 identifiées comme ayant besoin d’aide. Près de 16 millions de dollars américains (environ 42 milliards d’ariary) sont nécessaires pour couvrir les besoins jusqu'à la fin de l’année. L’Organisation poursuit ainsi ses efforts de mobilisation financière afin de pouvoir continuer son assistance à travers les cantines scolaires, l’appui nutritionnel aux malades VIH/Sida et tuberculose, la supplémentation nutritionnelle des femmes enceintes/allaitantes et enfants et les programmes de vivres ou argent contre la création d’actifs.
[1] Evaluation des récoltes et de la sécurité alimentaire PAM/FAO 2013
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Le PAM est la plus grande agence humanitaire au monde pour la lutte contre la faim dans le monde. L’année dernière, l’aide alimentaire du PAM a atteint plus de 90 millions de personnes dans 80 pays.
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- Volana Rarivoson, PAM Madagascar – Tél 032 05 027 40