Il n’est même pas midi à Satara, un village isolé de la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger, et le thermomètre oscille déjà autour de 40 degrés Celsius. La route non pavée menant au village est cahoteuse et sablonneuse.
Ils arrivent au Tchad par milliers, la grande majorité d'entre eux étant des femmes et des enfants qui traversent une frontière désolée et balayée par le vent depuis le Soudan.